A quoi je sers

Dans cette chanson Mylène se demande à quoi elle sert. Plusieurs interprétions sont possible, soit le spleen de l'artiste quand il quitte la scène après le trop plein d'émotion reçu du public soit, encore une référence à l'existentialisme et à la question du pourquoi de l'existence individuelle alors que la fin est connue - Pourquoi vivre dans cet enfer.

Poussière vivante, je cherche en vain ma voie lactée
Dans ma tourmente, je n'ai trouvé qu'un mausolée
Et je divague
J'ai peur du vide
Je tourne des pages
Mais… des pages vides.

Poussières errantes, je n'ai pas su me diriger
Chaque heure demande pour qui, pour quoi, se redresser
Et je divague
J'ai peur du vide
Pourquoi ces larmes
Dis… à quoi bon vivre…

Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air
Je sers à rien du tout
Et qui peut dire dans cette enfer
Ce qu'on attend de nous, j'avoue
Ne plus savoir à quoi je sers
Sans doute à rien du tout
A présent je peux me taire
Si tout devient dégoût

Poussière brûlante, la fièvre a eu raison de moi
Je ris sans rire, je vis, je fais n'importe quoi
Et je divague
J'ai peur du vide
Je tourne des pages
Mais… des pages vides.

Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air
Je sers à rien du tout
Et qui peut dire dans cette enfer
Ce qu'on attend de nous, j'avoue
Ne plus savoir à quoi je sers
Sans doute à rien du tout
A présent je peux me taire
Si tout devient dégoût


PAROLES : MYLÈNE FARMER
MUSIQUE : LAURENT BOUTONNAT
©1989